Luc Bouchareu Aïkido
Mardi 5 septembre 2017 : 1er cours de la saison.
Une trentaine de pratiquants étaient présents pour ce 1er cours du débutant au 5ème dan, un groupe donc très hétérogène nécessitant des attentions particulières mais tous très motivés.
Thème du cours (thème de ce 1er mois de travail) : Shiseï
Nous avons travaillé en alternance aïhanmi katatedori et jodan tsuki.
L’exigence sur le cours portait sur une attitude correcte lors des techniques, attitude prolongée dans
les immobilisations et les projections en gardant un temps de vigilance et d’équilibre à la fin de chacune d’entre elles.
Shiseï se définit comme une posture correcte, une attitude physique et j’ai également insisté sur la force intérieure qu’elle dénote.
J’ai également insisté sur l’attitude mentale nécessaire dans le lien avec l’autre qui nous permet de réaliser correctement la technique par une part de connivence. Celle-ci doit être de moins en moins marquée,
en revanche l’attaque doit être de plus en plus effective pour nous permettre de progresser.
Monter les deux bras ensemble et couper ont été le deux invariants de tout le cours.
Le cours a débuté par un travail aï hanmi katatedori ikkyo tout en mobilité en expérimentant différentes distances de contact, en essayant dès la 1ère action de maîtriser Aïté par un taïsabaki adapté.
Chaque débutant a pu travailler quelques minutes ushiro ukemi avant d’être pris en charge par un sempaï.
Les différentes distances de contact ont ensuite été mises à l’épreuve sur jodan tsuki, attaque progressivement plus marquée.
Le déplacement irimi nécessitait une étude particulière, il a été vu de manière spécifique sans aller au bout
de la technique.
Les débutants ont pu pendant ce temps travailler mae ukemi en enchaînant sans l’aide des bras ushiro ukemi et mae ukemi à partir de la position assise. Ils ont ensuite repris le travail purement technique.
Irimi nage ura sur les deux techniques d’attaque a ensuite été travaillé, sur la base ikkyo. Le grand taïsabaki travaillé individuellement, face au kamisa en posant le genou au sol lors du pivot, la tête donnant la direction au corps (Shiseï bien précisé).
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Le cours s’est terminé par un travail libre avec deux changements de partenaire suivi par kokyu ho.
Les débutants ont terminé le travail ensemble en démontrant aux anciens.
Remarques: les élèves ont été particulièrement attentifs et concentrés. Ce 1er cours était l’occasion de recréer du lien, de vivre ensemble un nouveau départ dans l’harmonie et bien sûr dans la dépense physique.
Les images manquent pour illustrer cet écrit. Mon souhait serait de proposer un montage vidéo de cours porteurs de sens.
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Jeudi 7 septembre
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Le 2ème cours a consisté à revenir sur le travail technique précédent avec une participation plus importante de ma part.
En effet, je pense que le professeur n’a pas à être un maître à penser mais plutôt un maître « à vivre »
dans le sens ou il doit faire la preuve par l’exemple de ce qu’il propose. C’est ainsi que j’ai vécu l’enseignement
de Maître Tamura qui travaillait avec tout le monde, n’avait jamais de Uke établi et vivait son aïkido.
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La préparation s’est terminée sur un travail de chutes avant : chutes pied droit avancé sur l’épaule droite puis en inversé sur l’épaule gauche, chutes pied gauche avancé sur l’épaule gauche puis en inversé sur l’épaule droite.
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Une technique supplémentaire a été abordée : aïhanmi katatedori sankyo omote. Un déplacement plus grand, un déséquilibre plus prononcé sont l’occasion de préciser l’importance de la respiration qui est ici plus longue.
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Nous avons donc travaillé sur le plaisir de refaire ce que l’on a déjà fait pour approfondir son travail
à la (re)découverte d’un mouvement nouveau.
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Des exercices de suburi par deux ont conclu le cours avec une exigence d’un shiseï correct : colonne vertébral droite, menton rentré, épaules relâchées, regard sur l’autre dans sa globalité.